Essai Suzuki Baleno 1.2 DualJet & SHVS, une citadine très accueillante !

Suzuki Baleno 1.2 DualJet Pack

  • 90 ch, 4CV, 98 g/km CO²
  • Équipement
  • Grande habitabilité
  • Agrément moteur
  • Consommation
  • Tarifs
  • Capacité du réservoir
  • Présentation intérieure triste
  • Tarif modèle :
  • à partir de 14 490€
Spécialiste des 4x4 mais aussi des petites voitures, le constructeur japonais propose une nouvelle citadine 100% inédite qui semble avoir plus d'un tour dans son sac ! Essai Suzuki Baleno.
Sommaire

Essai Suzuki Baleno : En vidéo

Essai Suzuki Baleno : Présentation

Essai Suzuki Baleno
Plus grande qu’une Swift, la Baleno reste pour autant compacte.

Disparue en 2003, la Suzuki Baleno revient dans la gamme du constructeur japonais. Cette nouvelle citadine, concurrente des Renault Clio, Peugeot 208 ou autre Volkswagen Polo vient coiffer l’offre en se positionnant au dessus de la Celerio et de la Swift. Longue de seulement 3,99 mètres, soit 14 cm de plus que la Swift, elle affiche un style plutôt classique mais pour autant pas désagréable l’orsqu’on l’observe en vrai. De série, elle reçoit des feux au Xénon et des jantes en alliage de 16 pouces. Le second niveau, celui de notre modèle, ajoute les poignées de portes chromées, les feux arrière à LED, un discret becquet de toit et les vitres surteintées. Contrairement à la Swift, elle ne dispose pas d’offre de personnalisation.

Essai Suzuki Baleno : À bord

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L’habitacle, un peu triste, offre néanmoins beaucoup d’équipements.

A bord, point non plus de fantaisie, une seule harmonie de teinte sombre constitue cette habitacle. Dans l’ensemble la planche de bord présente bien, la finition et les assemblages sont bons même si le choix des matériaux reste en deçà de la concurrence, avec des plastiques durs. Pour autant, la Baleno sait se montrer moderne au vu de ses équipements. Elle se dote par exemple de l’accès et du démarrage sans clef, d’une caméra de recul, des sièges chauffants (seulement sur SHVS), du freinage d’urgence et même d’un régulateur de vitesse adaptatif, inédit pour la catégorie. Seuls les essuie-glaces automatiques manquent à l’appel. Le système multimédia repose sur un écran tactile de 7 pouces, manquant un peu de réactivité mais simple et ergonomique à l’usage. Il est doté de la navigation et compatible avec Apple Carplay. La position de conduite est bonne, le volant en cuir réglable en hauteur et en profondeur est agréable à prendre en main et derrière lui, les compteurs aux cerclages bleutés encadrent un écran LCD affichant une multitude d’informations. Pour les faire défiler il faudra néanmoins passer par les tiges fixes du tableau de bord. Hormis ce détail, l’ergonomie générale ne nous a pas fait faux bond.

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Cette citadine brille par son habitabilité record.

Alors que la plupart des citadines ont bien grandi, la Baleno, elle, conserve une taille compacte tout en offrant une habitabilité record. Aussi longue qu’une Peugeot 208, elle en offre bien plus, quitte à se rapprocher de la catégorie au dessus, c’est vous dire ! L’espace offert aux passagers arrière est très important, une générosité qui satisfera tous les gabarits.
Le coffre n’en est pas non plus en reste avec un volume de chargement compris entre 355 litres et 1.085 litres. Si le seuil de chargement est un peu haut on apprécie en revanche le plancher plat obtenu en rabattant la banquette arrière 2/3 1/3.



Essai Suzuki Baleno : Au volant

Essai Suzuki Baleno
Très sobre, le 1.2 DualJet compense l’absence de moteur Diesel dans la gamme.

Pour le lancement, la Suzuki Baleno reçoit sous son capot un bloc essence 1,2l DualJet de 90 ch, qui peut être accouplé à un petit système hybride. Fin Mai, un bloc trois cylindres turbo à injection direct de 111 ch sera proposé (1.0 BoosterJet), combiné à une boîte mécanique à cinq rapports ou automatique à six rapports (essai à venir).
Le quatre cylindres DualJet de 90 ch développe un couple de 120 Nm à 4.400 tr/mn, un chiffre certes moyen sur la papier mais au final suffisant pour déplacer cette citadine quel que soit le trajet. Avec une boîte manuelle à cinq rapports bien étagée, elle se montre assez volontaire. Reposant sur une nouvelle plateforme qui servira de base à la future Swift prévue pour l’année prochaine, elle se montre agile grâce à son poids menu, entre 865 et 935 kg selon les versions. Cet avantage prime également sur la consommation, nous avons obtenu une moyenne de 5,4 l/100 km sur un parcours composé d’agglomérations et de trajets routiers sans jouer à l’économie. De quoi compenser sans mal l’absence de moteur Diesel dans la gamme. Jugée donc plutôt sobre, la Baleno vous obligera tout de même à passer régulièrement à la pompe. En cause son petit réservoir de 37 litres. Côté confort, l’amortissement de la petite citadine nippone est satisfaisant malgré quelques trépidations à faible allure.

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Facturé 970€ en plus, le petit système hybride s’avère intéressant si vous effectuez principalement des trajets urbains.

Nous avons également pris le volant de la version SHVS équipée d’un petit système hybride. Ce dispositif composé d’un alterno-démarreur et d’une batterie au lithium-ion placée sous le siège conducteur, assiste le moteur en phase d’accélération jusqu’à 3.900 tr/mn pour combler le manque de couple à bas régime, soit l’équivalent de 50 Nm. Dans la pratique ce module est transparent puisqu’il fonctionne en toute autonomie, on note juste la présence d’un Stop&Start qui, au passage, se montre discret et rapide. C’est en milieu urbain que nous avons constaté une différence avec le précédent moteur. Les départs se font avec plus d’aisance et dans certaines circonstances nous n’avons pas eu besoin, cette fois-ci, de faire tomber les rapports. Une légère baisse de consommation a aussi été constatée. Cet agrément supplémentaire réclame 970€ à l’achat, un choix donc discutable, qui profitera surtout aux usagers exclusivement urbains et aux professionnels qui bénéficieront d’une TVS exonérée pendant deux ans.



Essai Suzuki Baleno : Budget

Essai Suzuki BalenoEnfin, l’ultime atout de la Baleno, c’est ses tarifs très bon marché. Affichée à partir de 14.490€ en version de base Privilège, elle offre les jantes alliages, la climatisation, un système audio compatible MP3 et le Bluetooth. Le second et dernier niveau Pack ajoute tout le reste pour un surcoût de 1.700€.

Jusqu’au 31 juillet 2016, Suzuki accorde exceptionnellement une remise de 1.800€ sur toute la gamme soit la Baleno Privilège 1.2 DualJet à partir de 12.690€ (Pack : 14.390€/SHVS Pack : 15.350€).

Essai Suzuki Baleno : Bilan

Cette nouvelle citadine a de sérieux arguments pour plaire. Avec son excellente habitabilité, ses équipements complets et son appétit mesuré, le tout à un tarif abordable, elle devrait trouver preneur sans nul doute.

Essai Suzuki Baleno : Nos photos

  • uzuki Baleno 1.2 DualJet Pack

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