Essai Opel Astra Tourer CDTi 160

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Plus dynamique, le break Opel Astra Sports Tourer vient compléter la gamme aux côtés de la berline qui rencontre un grand succès. Essai du 2.0 CDTi 160, l’offre diesel la plus puissante.

vivre-auto-opel-astra-tourer-cdti-160-essai-38Très présent sur le marché des breaks, Opel fut un des premiers constructeurs à proposer ce type de carrosserie en Europe, avec la commercialisation en 1953 du Rekord Caravan. L’expérience dans le domaine du break est donc logiquement acquise. Passons le chapitre histoire et intéressons-nous maintenant à cette nouvelle Astra dans sa déclinaison Sports Tourer. Plus longue de 18 cm que l’ancien modèle, elle dispose de dimensions record dans sa catégorie. Pour comparaison, sa longueur de 4,70 mètres est similaire à une Audi A4 break. Après l’Insignia, c’est au tour de l’Astra de bénéficier d’un design beaucoup plus dynamique que les précédentes générations. L’avant reste similaire à la berline, avec toujours sa calandre trapézoïdale et son pare-brise incliné. Les feux de jour adopte la signature de la marque. De profil on remarque une ligne de pavillon plongeante nous rappelant le design des coupés. L’arrière quant à lui paraît musclé avec des feux sculptés. Le look de ce Sports Tourer est séduisant, mais est-ce que son espace à bord est appréciable ?

Avec une forme agréable, le dessin de la planche de bord est dans la lignée Opel. Similaire à la berline, elle est toujours enveloppante et en forme d’aile. Notre version dispose d’une harmonie bi-ton beige et noir associée à la sellerie Tissu Ribbon morrocana Coccoa. La finition est bonne dans l’ensemble, certains vivre-auto-opel-astra-tourer-cdti-160-essai-14plastiques sont toutefois en retrait de ce que propose la concurrence. L’ergonomie est réussie dans l’ensemble, malgré la profusion de boutons sur la console centrale, l’utilisation paraît plutôt aisée après un temps d’adaptation. Le volant multifonction hérite des commandes de régulateur de vitesse sur la gauche, et des commandes audio sur la droite. Le GPS facturé 1 000€ en option présente bien et reste intuitif. Cependant il est un peu dépassé. Les sièges avant offrent un bon maintien et profitent de différents réglages permettant de trouver une position de conduite idéale. Aux places arrière la garde au toit est convenable mais l’espace aux jambes est réduit, et l’assise un peu trop basse. Au chapitre volume de chargement, on remarque tout de suite que le style extérieur prime sur l’aspect pratique principal du break. Le coffre offre un espace de chargement oscillant entre 500 et 1 550 litres, ce qui est légèrement en retrait de ce que propose la concurrence. Même l’ancienne Astra break offrait jusqu’à 1 590 litres. En revanche lorsque l’on compare avec les chiffres de l’Insignia Sports Tourer, celle-ci n’offre pas plus d’espace en volume maximum (1 530 litres). En dehors des chiffres, on apprécie l’aménagement et l’accessibilité du coffre. Aucun passage de roue ne vient gêner le chargement d’objets, et les compartiments disponibles sous le plancher sont utiles. Mention spéciale au cache-bagages pour son aspect pratique, baptisé Easy Access il se rétracte et se détache aisément par une simple pression de la main. On constate qu’Opel a également ravaillé sur la modularité, le système FlexFold permet de plier les sièges arrière tout simplement à l’aide de deux leviers situés à l’entrée du coffre. Pour obtenir un lancher plat il est nécessaire toutefois de basculer les assises des sièges. Enfin, deux poignées situées de chaque côté du hayon facilite sa fermeture.

vivre-auto-opel-astra-tourer-cdti-160-essai-43L’Astra Sports Tourer est disponible avec deux moteurs essence de 100 et 140 ch et quatre Diesel de 95 à 160 ch. Notre modèle est équipé du Diesel qui coiffe la gamme, le 2.0 CDTi 160. Il développe une puissance de 160 ch à 4000 tr/min ce qui à l’usage se traduit par une allonge dans les tours très appréciable. Son couple de 350 Nm est constant de 1750 tr/mn à 2500 tr/mn. En dessous, le moteur est un peu creux, ce qui se ressent en ville. Côté performances nous nous attendions à mieux, le 0 à 100 km/h s’abat en 9,8 secondes, quand une Mégane Estate dCi 160 l’effectue avec une seconde en moins. Il faut dire que sur la balance l’allemande pèse plus de 1,6 tonne ! Même si globalement le CDTi 160 s’en sort pas trop mal, ce bloc n’a aucune vocation sportive, comme pourrait l’évoquer l’appellation « Sports tourer ». Notre modèle d’essai était associé à une boîte automatique à six rapports, facturé 1 000€ de plus. Celle-ci se montre très réactive et les rapports s’enchainent en douceur. Les consommations relevées tournent en moyenne autour de 5 à 6 l/100 km sur route et en ville 8l/100 km. Le Stop&Start n’est pas d’actualité sur ce moteur, uniquement réservé au 1.3 CDTi 95. Le confort est maîtrisé, avec des suspensions qui absorbent correctement les inégalités, tout en préservant un excellent comportement routier. La direction souffre d’une assistance un peu trop présente, moins marqué lorsque le mode sport est enclenchée. Facturée 850€, la suspension adaptative FlexRide offre trois modes de réglages : Normal, Sport et Tour. Les suspensions, la puissance du moteur et la direction sont modifiées selon votre choix. Notre modèle est équipé de nombreuses innovations technologiques telles que les phares AFL+ de nouvelle génération qui s’adaptent aux conditions de circulation rencontrées avec neuf fonctions différentes d’éclairage. Le dispositif régule le faisceau en fonction de la vitesse, plus large en ville pour éclairer les carrefours et vivre-auto-opel-astra-tourer-cdti-160-essai-32les piétons et plus étroit sur autoroute pour privilégier la portée. La caméra « Opel Eyes » lit et mémorise certains panneaux de signalisation. Limitations de vitesse, interdictions de doubler sont indiqués entre les compteurs, sur l’odomètre. Le conducteur est également averti quand il dévie involontairement de sa file de circulation.

Un seul niveau de finition est proposé pour le CDTi 160, c’est d’autant plus dommage que la finition Enjoy, proposée sur les autres moteurs dispose en série de jantes 17 pouces, de l’allumage automatique des feux, du détecteur de pluie, de l’ESP, du régulateur de vitesse, de la climatisation manuelle, et d’un autoradio CD MP3 avec prise auxiliaire. C’est le minimum vital ! Les acheteurs du CDTi 160 doivent alors obligatoirement signer pour une Cosmo. Facturée 25 550€ elle dispose des radars de stationnement arrière, de la climatisation automatique, et de l’ordinateur de bord en plus. Le tarif reste quand même intéressant, mais si vous souhaitez profiter des équipements de technologie il faudra passer par la case « options« ». Comptez 500€ pour l’Opel Eye, 1 000€ (!) pour les phares adaptatifs et 850€ pour le châssis Flex-Ride. Enfin, un malus de 750€ vous sera réclamé si vous optez pour la boîte automatique, avec des rejets de CO2 de 158 g ! En boîte mécanique, le bonus/malus est neutre (136 g).

Conclusion

Cet Opel Astra Sports Tourer peut compter sur son style et sa modularité pour séduire. Il se distingue par son confort et son châssis sécurisant, tout en offrant des équipements récents. On regrette juste un manque de place à l’arrière, et un moteur manquant de vivacité. L’ancienne Astra break représentait 25% des ventes totales d’Astra, nous verrons si ce chiffre est dépassé.

 

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