Essai Infiniti Q50 2.2d 7AT Sport

Partager l'article

Partager sur facebook
Partager sur twitter
Partager sur pinterest
Partager sur whatsapp
Partager sur email

Essai Infiniti Q50 2,2d - Vivre Auto

Même si elle est peu connue en France, la berline Infiniti Q50 progresse en volume de ventes. Que vaut-elle face aux trio des berlines allemandes premiums ?

Essai Infiniti Q50 - Vivre AutoInfiniti, c’est la marque premium de Nissan. Peu connue dans l’hexagone et malgré une douzaine de concessions seulement sur le territoire, les ventes de l’année dernière ont plus que doublées ! Le constructeur précise qu’il ouvrira d’autres concessions prochainement et annonce l’arrivée d’une berline compacte conçue spécialement pour l’Europe (Q30). Pour l’instant, nous avons pris le volant de la berline Q50, qui enregistre une croissance de plus de 50% en Europe de l’Ouest au premier trimestre. Pourquoi plait-elle autant ?

Commençons par son look. Au premier abord ou si on l’a croise dans la rue, cette Q50 ne laisse pas indifférent ! Une forte personnalité qui se traduit par des lignes fluides et une allure générale athlétique. Notre modèle en finition sport se pare d’un bouclier spécifique qui accentue le dynamisme de la face avant. Avec 4,79 mètres de long, la japonaise est plus longue d’environ 15 centimètres que ses concurrentes directes (BMW Série 3, Audi A4, Mercedes Classe C). Est-ce que ça profite à l’habitabilité ?

Infiniti Q50 intérieur - essai Vivre AutoLa réponse est « oui et non », l’espace offert aux passagers arrière est correct mais sans plus, par rapport aux berlines germaniques plus courtes. Les places sont larges sauf celle du milieu, de part son étroitesse et la présence du tunnel de transmission, elle n’est pas du tout accueillante. A l’ouverture du coffre, dont le couvercle est très léger, on est déçu. Non pas par sa capacité, avec 500 litres de chargement, la Q50 est dans la moyenne de la catégorie, mais par sa présentation qui n’est pas digne d’une voiture prémium, de plus sa forme particulière ne permet pas de pousser les valises au fond. Passons maintenant à l’avant où la note va sensiblement remonter. En effet, la qualité des matériaux est très bonne et la finition digne d’une berline haut de gamme. Au programme, plastique moussé, garnissages en aluminium, cuir de haute qualité… La position de conduite est excellente avec des sièges parfaitement étudiés pour le bien être de nos précieux dos. Les grands gabarits apprécieront de voir leur siège se reculer et le volant se relever automatiquement, facilitant l’accès. Tout au long de notre essai nous avons apprécié l’ergonomie. La planche de bord intègre deux écrans tactiles, le premier de 7 pouces en partie supérieure affiche laInfiniti Q50 intérieur - essai Vivre Auto carte de navigation, la température de la climatisation, la source audio sélectionnée, l’heure et diverses applications. En dessous, le second écran de 8 pouces regroupe toutes les fonctionnalités du véhicule. Le tactile est plutôt fluide et on peut zoomer ou faire bouger la carte à la façon d’un smartphone. Nous apprécions également qu’Infiniti n’ai pas tout centralisé sur ces écrans, à l’instar de la climatisation et de la partie audio qui disposent de leur propres commandes en dessous. Pas vraiment fan de cette mode, qui nous oblige à quitter la route des yeux. Bien vu donc. La liste des équipements est longue, on citera par exemple l’accès et le démarrage sans clef,  le système Hifi Bose qui intègre 14 haut-parleurs individuels, dont 3 caissons de basse de 10 pouces, on retrouve aussi le système AVM de Nissan avec sa vision à 360° et la détection des objets en mouvement. Une caméra projette la vue de la roue avant droite, pratique pour préserver la jante. Mention spéciale pour les feux à LED qui offrent une excellente visibilité de nuit. Globalement, la vie à bord de la Q50 est très appréciable et nous invite aux longs voyages.

Infiniti Q50 Sport - essai Vivre AutoSpécialisé plutôt dans les moteurs essences, Infiniti se doit aussi de répondre à la demande de notre marché. Pour ce faire, la Q50, disponible en 2.0l essence (211 ch) ou en V6 hybride (364 ch), hérite d’un moteur Diesel Mercedes grâce à l’alliance Renault-Nissan et Daimler. Il s’agit d’un quatre cylindres 2,2l qui développe 170 ch et 400 Nm de couple entre 1 600 et 2 800 tr/mn. Contact enclenché, on ne peut pas passer à côté du fait qu’il s’agisse d’une version Diesel. Bruyant et engendrant des vibrations à bord, ce bloc devient agréable que lorsque sa température atteint les 90 degrés et sur route. C’est dommage car pour le reste il est convainquant, offre de bonnes reprises et procure un bon agrément de conduite. La mécanique peut-être associée à une boîte manuelle à six rapports ou une boîte automatique à 7 rapports pour 2.200€ de plus comme sur notre version. Douce mais elle manque un peu de réactivité lorsqu’on la sollicite. Un sélecteur de conduite ajuste le moteur, la direction et le comportement routier selon trois modes, Confort, Touring et Sport. Que dire du confort ? Evidemment avec des pneus Run-Flat de 19 pouces il ne fallait pas s’attendre à un salon roulant. Cependant, les sièges moelleux au bon maintien garantissent un bon confort général, une bonne surprise. Le comportement routier est sain, la Q50 est une propulsion sécurisante. Elle ne nous a jamais fait faux bond et ce malgré la monte en pneus hiver. Enfin, exemptée de malus avec ses 124 g/km de CO² (114 g/km en boîte méca.), notre Q50 Diesel s’est montrée relativement sobre tout au long de notre essai. Nous n’avons pas dépassé les 7,5 l/100 km, et la moyenne sur route est plutôt convaincante, en dessous des 6 l/100 km. Heureusement, car la japonaise n’est pas un exemple de légèreté avec ses 1,7 tonne.

Infiniti Q50 direction - essai Vivre AutoLa particularité majeure de la Q50 est son avancée technologique. Elle dispose d’une direction électronique sans liaison mécanique en première mondiale ! Appelée Direct Adaptive Steering, cet équipement transmet les informations du volant aux roues sans arbre de transmission. Pour la petite histoire il y en a quand même un mais qui sert juste à être en règle face à la législation européenne. Deux moteurs situés sous le capot gèrent l’angle des roues, rassurez-vous, un troisième moteur se mettra en route si une panne intervient. Le constructeur nous a indiqué que ce n’était jamais arrivé. Trois modes d’effort et de réponse du volant sont programmables selon votre goût. Quel est l’intérêt ? Cette technologie efface les retours désagréables de direction lorsque l’on roule sur une bosse par exemple. Ensuite la réponse est quasi immédiate, bien plus rapide qu’une direction classique. Lorsque la vitesse augmente la direction devient automatiquement moins directe. Malgré l’absence de ressenti de la route, on s’y habitue sans problème, le confort est appréciable. Quant aux manœuvres, un jeu d’enfant ! Il n’y a qu’en conduite dynamique que cette technologie peut se montrer un peu perturbante, lorsque vous décélérez rapidement la direction devient subitement directe.

Infiniti Q50 intérieur - essai Vivre AutoDeuxième point, la sécurité passive. En plus du freinage d’urgence Brake Assist, la Q50 se pare d’un assistant au maintien des distances de sécurité. A l’aide d’un radar, le système détecte les véhicules qui vous précèdent et anticipe leurs ralentissements. Ainsi, la voiture ralentira et freinera automatiquement vous évitant tout danger. Nous avons beaucoup apprécié ce système tant par son confort que par la sécurité qu’il engendre. Associé au régulateur de vitesse adaptatif qui couvre toutes les plages de vitesse et à la boîte automatique, il n’y a même plus besoin de toucher les pédales. Un vrai régal dans les embouteillages ! La voiture disposait également de l’Active Lane Control, un dispositif qui lit la route à partir de 70 km/h et ajuste l’angle du volant automatiquement pour compenser les irrégularités de la route ou les vents latéraux. De plus, en cas de franchissement de ligne, il remet la voiture dans la file. C’est perturbant au début de voir le volant légèrement bouger sous nos mains, mais c’est loin d’être un gadget car on y prend goût, cela augmente la stabilité sans effort de notre part. Notre seul reproche, comme pour l’assistant aux distances, il faut activer les systèmes à chaque démarrage.

Commercialisée à partir de 36.400€, la Q50 Diesel dispose d’un prix d’appel intéressant et d’une dotation en équipement acceptable. En finition Sport la berline s’affiche à 43.700€.

Conclusion

Nous avons effectué plus de 1.000 km au volant de l’Infiniti Q50 afin de bien la connaître. Car il en faut des centaines de kilomètres afin de s’habituer et d’apprécier pleinement la direction ou de profiter des aides à la conduite. Le bilan est très positif, le plaisir de conduite est au rendez-vous et arrive à nous faire oublier les vocalises du moteur Diesel. Cette voiture reste une bonne alternative aux berlines allemandes, pour se démarquer et d’autant plus que son tarif reste dans la course.

 

Laisser un commentaire

Articles récents
Essais par catégories
Citadines
Compactes
Berlines
SUV / Crossover
Monospaces
Coupés
Cabriolets
Pick-Up
Sportives
Hybrides
Électriques
Rétro
Essais par constructeurs
Dernière vidéo
Essais aléatoires
  • Partager
Partager sur facebook
Partager sur twitter
Partager sur pinterest
Partager sur whatsapp
Partager sur email