Essai Nissan Cube dCi 110

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Apparu en 1998, le Cube a rencontré un succès immédiat auprès des japonais. Aujourd’hui il en est à sa troisième génération, et cette fois-ci Nissan a décidé de le commercialiser en dehors du Japon, soit le premier véhicule en Europe de cette lignée.

vivre-auto-nissan-cube-dci-110-essai-37Avec le développement en Europe du segment des minispaces le Nissan Cube se devait d’être présent. Son nom ne lui est pas attribué pour rien avec sa carrosserie en forme de boîte, et ses surfaces très verticales. Moins long de 12 cm que le Nissan Note, il est en revanche plus haut de 12 cm. Avec la troisième génération le style carré demeure toujours présent, mais des éléments stylistiques viennent adoucir la ligne, des courbes allégées, des passages de roues marqués et des flans plus arrondis. Son allure inimitable est l’objet d’associations d’idées émanant d‘un repas à la cantine des designers de Nissan, et quelles idées ! En effet les designers ont du introduire dans le dessin du véhicule des références humaines à savoir un Bulldog à lunettes pour l’avant, et la chute de rein de Jennifer Lopez pour… l’arrière bien sûr ! A l’avant les larges projecteurs en jonction avec la fine grille centrale de calandre, souligne l’effet de lunettes recherché. La poupe est dotée d’une particularité, la lunette arrière est asymétrique, et enveloppe le flanc latéral pour améliorer la visibilité. A noter que le montant C est recouvert de plastique brillant teinté, il ne s’agit donc pas de verre bien sûr. La palette de teintes est riche, offrant ainsi la possibilité aux clients d’apporter encore plus de personnalité même si en blanc, les passants se retournent déjà.

vivre-auto-nissan-cube-dci-110-essai-19L’habitacle est à l’image de l’extérieur : aussi original ! Et on retrouve encore des inspirations. La première est le salon « Jacuzzi », avec les sièges type sofas en velours, effectivement le confort est remarquable et on est détendu. La planche de bord adopte une architecture en courbes rappelant l’eau, le dessin du fond des porte-gobelets et les enceintes représentent les ondes provoquées par une goutte d’eau. Les deux compteurs sont respectivement blanc et bleu, en référence au Soleil et à la Lune. Les matériaux employés ne sont pas de qualité exceptionnelles et sont propices aux rayures, mais l’ambiance globale nous fait oublier ce détail. Le toit en verre offert en série augmente la luminosité, et si le soleil se montre éblouissant, un store japonais se hisse. Pour ce qui est de la position de conduite, le volant n’est réglable qu’en hauteur et les sièges certes confortables soufrent d’un manque de maintien latéral. L’ergonomie est bonne, les commandes tombent aisément sous la main avec des gros boutons principalement. Seul hic, la condamnation des portes qui s’enclenche vivre-auto-nissan-cube-dci-110-essai-10automatiquement en roulant oblige le conducteur ou les passagers à appuyer sur un bouton pour pouvoir quitter le véhicule…Le Cube se rattrape avec son système d’ouverture et de démarrage sans clé. Les rangements ne manquent pas, et de curieux accessoires font parler d’eux. C’est le cas de cette espèce de « moumoute » présente sur la partie haute du tableau de bord qui n’hésitera pas à s’échapper de son logement lors de virages serrés si elle n’est pas bien mise. Autre détail, les poignées de portes comportent des découpes dans lesquelles s’insèrent des élastiques pour déposer vos objets. Enfin les multiples porte-gobelets, porte-canettes ou autres porte-bouteilles ne vous feront pas oublier qu’il faut s’hydrater régulièrement. Les passagers arrière bénéficient d’une excellente garde au toit et d’une banquette rehaussée de 5 cm par rapport à l’avant. Cette dernière est coulissante (sur 24 cm) mais peut également s’incliner, l’espace aux jambes étant respectable. Le coffre en bénéficie également, puisqu’il augmente son volume de chargement de 225 à 403 litres, et lorsque la banquette est rabattue 1563 litres, ce qui situe le Cube dans la moyenne de sa catégorie. Pour comparaison, un Citroën vivre-auto-nissan-cube-dci-110-essai-23Picasso offre 385 litres. Le point négatif concerne l’ouverture, une porte type « frigidaire » permet l’accès. Certes ce système peut s’avérer pratique dans certaines situations, mais pas lorsqu’un autre véhicule est garé tout proche. Le style moderne de l’habitacle va de paire avec les équipements du Cube. En effet Nissan a greffé les mêmes équipements que la plupart des modèles de sa gamme. Trois niveaux de finitions sont proposés, Pure, Zen et Connect Edition. Nous disposons ainsi sur la finition haute de l’écran tactile 5 pouces qui comprend le GPS, le système audio et la caméra de recul. Une prise USB est présente. Pour le reste, la finition de base Pure comprend le toit en verre, la climatisation, le système audio CD, le Bluetooth, le régulateur de vitesse, l’ordinateur de bord et l‘ESP. Sur Zen, vous aurez en plus le système sans clé (démarrage et ouverture), les phares et essuie-glaces automatiques.

vivre-auto-nissan-cube-dci-110-essai-05Le 1,5l dCi représente la majorité des ventes, il n’existait pas à bord du Cube avant son arrivée en Europe. Avec 240 Nm de couple disponible dès 1 750 tr/mn le dCi 110 est à l’aise pour tracter les 1,3 tonne de la caisse. Souple et agréable l’agrément de conduite est bon en ville comme sur route. Il ne faut bien sûr pas s’attendre à des performances exemplaires, le Cube n’étant pas fait pour les courbes, le roulis et le manque de maintien des sièges vous le rappelleront. Le chant du quatre cylindres est en revanche un peu trop bruyant à notre goût, d’autant plus que sur d’autres véhicules il se montre un peu plus discret. La transmission est gérée par une boîte mécanique 6 vitesses, elle se montre douce et précise. Pour les adeptes des transmissions automatiques, une boîte CVT est disponible avec le moteur essence. En ville le Cube est dans son univers, agile et maniable avec une visibilité excellente grâce à son large pare-brise. Sa direction est douce et précise et le rayon de braquage est très généreux (10,4 mètres). Le comportement routier est appréciable, avec un châssis sain. Les suspensions privilégient le confort et filtrent bien les irrégularités de la route.

En dCi, le Nissan Cube est proposé à partir de 19 600€, et 21 600€ en finition haute. Par rapport à un Citroën C3 Picasso ou un Kia Venga, les tarifs sont proches, et les équipements sont assez riches pour la japonaise. Nous avons relevé une consommation moyenne de 6,5l /100 km en cycle mixte (annoncée à 5,2l). La version essence, moins onéreuse à l’achat ne semble pas consommer excessivement de carburant non plus, et elle offre en plus la possibilité d’opter pour une transmission automatique, pratique pour la ville. Enfin, le Cube est garanti 3 ans (ou 100 000 km).

Conclusion

En important son Cube en Europe, Nissan souhaite prouver son savoir faire dans le secteur des mini-citadines habitables. L’originalité, l’habitabilité et les équipements sont des atouts en sa faveur. Reste qu’en France, les acheteurs ne sont pas nombreux, sûrement pas encore habitués à ce genre de véhicule. Mais il faut bien un début à tout…

 

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