Essai Volkswagen Touran 2.0 TDI 150, le Tourolf Blouge

Volkswagen Touran TDI 150 Carat

  • 150 ch, 8CV, 125/126 g/km CO²
  • Présentation intérieure
  • Habitabilité & Coffre
  • Agrément moteur
  • Confort / Tenue de route
  • Équipements technologiques & Détails pratiques
  • Modularité des sièges rabattables
  • Modes de conduite indisponibles sans l'option amortissement piloté
  • Options nombreuses
  • Tarif modèle : à partir de 24 760€
  • Tarif modèle à l'essai : à partir de 33 370€
Positionné entre la Golf Sportvan et le Sharan, le nouveau Touran évolue sur un bon nombres de points. Essai Volkswagen Touran TDI 150 DSG6.
Sommaire

Essai Volkswagen Touran : Présentation

Essai Volkswagen Touran
Cette 3ème génération conserve ses formes rectangulaires, mais gagne quelques centimètres pour le bien être de ses occupants.

Commercialisé en 2003, le Volkswagen Touran avait comme but de combler le vide entre la Golf Plus (appelée maintenant Golf Sportvan) et le grand monospace Sharan, d’où son nom source de la combinaison entre « Tour » et « Sharan ». Aujourd’hui cette nouvelle génération, qui repose sur la plateforme modulaire du groupe (MQB), se modernise et s’améliore dans tous les domaines. Ainsi plus léger d’environ 60 kg par rapport à son prédécesseur, il affiche des dimensions plus généreuses, de quoi profiter à l’habitabilité. L’empattement gagne 11 cm pour une longueur totale portée à 4,53 mètres. Si esthétiquement il n’évolue pas en profondeur, on peut reconnaître qu’il apparaît plus dynamique surtout lorsqu’on l’observe de face, un peu comme sur la dernière Passat qui partage d’ailleurs quelques éléments stylistiques : jupes Essai Volkswagen Touranlatérales marquées, pare-chocs plus sculpté, antibrouillards… Les feux avant sont effilés et peuvent passer au Full LED moyennant 1.180€ (directionnels +610€). Notre finition Carat se distingue par ses jantes de 17 pouces et l’ajout de joncs chromés sur le bas de caisse et l’entourage des vitres. Pour se démarquer, la finition haute R-Line ajoute des boucliers spécifiques, un bas de caisse élargi et un décor sur les flancs.
Plus jeune d’extérieur, ce nouveau Touran conserve son architecture cubique au profit d’un point de vue pratique, l’habitabilité.

Essai Volkswagen Touran : À bord

Essai Volkswagen Touran
Spacieux, l’habitacle du Touran offre une bonne présentation agrémentée d’une ergonomie bien étudiée.

A bord, on retrouve tout l’espace nécessaire pour voyager à plusieurs. A l’avant, le conducteur trouve vite sa position de conduite idéale grâce à l’amplitude des réglages du siège, du volant mais aussi de l’accoudoir. La planche de bord ressemble beaucoup à celle de la Golf, un univers qui peut paraître triste pour certains, mais qui peut s’égayer avec une autre ambiance intérieure plus claire (en option). La présentation est très qualitative avec des matériaux de bon niveau, plutôt flatteurs, assortis à des assemblages irréprochables. Le rétroviseur sans encadrement fait aussi son petit effet. En fouinant un peu on s’aperçoit que le nouveau Touran remplit bien sa vocation de monospace, par la présence de nombreux rangements dispersés dans l’habitacle, logements sous le volant, au dessus de la planche de bord, espace profond sous l’accoudoir, grands bacs de porte et même un compartiment dans le pavillon au dessus du rétroviseur pour les versions sans le toit panoramique. Ce dernier, ouvrant et entrebâillant, va de paire avec un éclairage d’ambiance paramétrable (1.597€).

Essai Volkswagen Touran
Avec ses multiples configurations possibles, le Touran peut satisfaire tout le public.

On passe à l’arrière avec ses cinq places, notre version étant dotée du second rang, un supplément de 580€ ou 670€ selon les versions. La première rangée offre des sièges indépendants, inclinables et coulissants sur 20 cm, à noter que le siège du milieu est légèrement moins large de quelques centimètres. L’espace important permet d’accueillir des enfants mais aussi des adultes. Ils profitent de tablettes type aviation, de prises 12 Volt et USB ainsi qu’une climatisation séparée (de série dès le deuxième niveau Confortline). Le constructeur n’a pas non plus oublié les enfants en bas âge (à partir de 3 ans-15 à 36 kg) avec un système de rehausseur intégré au siège et un appui-tête spécifique (1=248€, 2=493€-voir photos). Les deux sièges supplémentaires sont bien sûr moins logeables, mais leur accès est aisé en raison de la large ouverture de la porte. La famille au complet peut donc voyager sereinement. Mais quand est-il des bagages ?

Essai Volkswagen Touran
Le coffre, volumineux, offre des aspects pratiques. Dommage que les sièges se rabattent un par un.

Le monospace compact a aussi évolué concernant son coffre avec un volume de chargement plus conséquent de 50 litres qu’auparavant. En configuration sept places, on obtient 137 litres et entre 743 et 834 litres en cinq places, un bon point. Tous les sièges rabattus libèrent 1.980 litres ! Un volume qui peut encore s’étendre si l’on replie le siège passager avant (de série), de quoi transporter des objets de plus de 2 mètres de long. Seul regret, les sièges ne se rabattent pas via des commandes manuelles ou électriques positionnées à l’arrière du coffre, obligeant à réaliser la manœuvre pour chaque siège. On se console avec la possibilité de dissimuler le cache bagage dans le faux plancher ainsi que de la présence de prises 12 Volt et 220 Volt (157€), bien pratiques pour une glacière (fournie en pack) ou autre ordinateur portable. Le hayon, lui, peut-être à ouverture automatique par détection d’un mouvement de pied sous le pare-chocs (Pack accès et démarrage sans clé-785€).

Essai Volkswagen Touran
La liste des équipements d’aide à la conduite est pléthorique.

Sur le plan technologique, le nouveau Touran fait également un bon en avant. On y trouve tous les équipements de confort et de sécurité des dernières productions du groupe Volkswagen. Au centre de la planche de bord, un écran multimédia de 8 pouces (2.167€ sinon 6,5 pouces dès Confortline) très intuitif et ergonomique grâce à ses boutons l’encadrant et à sa barre inférieure intelligente, peut recevoir la fonction MirrorLink compatible avec Android Auto et Apple CarPlay (250€).  Côté sécurité, la liste des assistances est longue, détecteur d’angle mort, maintien dans la file, freinage d’urgence, feux de route automatiques, lecture des panneaux de signalisation, park assist, régulateur de vitesse adaptatif et même la conduite semi-autonome en embouteillage. Enfin, pour les utilisateurs de remorques ou caravanes, en plus du dispositif d’attelage escamotable (801€), un assistant de manœuvre est proposé (322 ou 488€).



Essai Volkswagen Touran : Au volant

Essai Volkswagen Touran
Le bloc 2.0 TDI 150 offre un bon agrément pour les longs trajets à plusieurs.

Le Volkswagen Touran peut être livré avec cinq motorisations au choix. En essence, on retrouve les quatre cylindres 1.2 TSI 110 et 1.4 TSI 150. En Diesel, trois blocs figurent sur la liste, les 1.6 TDI 115, 2.0 TDI 150 et 2.0 TDI 190. Disponible dès le second niveau Confortline, le quatre cylindres 2.0 TDI de 150 ch nous a semblé être la motorisation idéale en Diesel si vous voyagez chargé ou à plusieurs. Avec ses 340 Nm de couple disponibles de 1.750 à 3.000 tr/mn, il dispose d’assez de coffre pour déplacer le monospace même sur les grands axes, là où le 1.6 TDI sera un peu à la peine. Les accélérations et les reprises sont bonnes, associé à la boîte à double embrayage DSG6 à six rapports, l’agrément est au rendez-vous avec des passages de vitesse doux et rapides. Des palettes au volant permettent de prendre la main sur le changement de rapport si on le souhaite. De plus, la fonction Essai Volkswagen TouranHold soulage le pied droit lors d’un arrêt au feu tricolore. Notre version disposait d’un sélecteur de mode de conduite (Eco, Normal, Sport, Individuel et Confort) mais malheureusement indisponible sans cocher l’option amortissement piloté (1.084€). Dommage, car la DSG ne possède pas de mode Sport à la base. Dans cette configuration le monospace germanique s’est montré confortable et, sans être dynamique, rassurant avec des prises de roulis et des mouvements de caisse bien maîtrisés. Le Touran est donc au final agréable à conduire et ne s’apparente en rien à une camionnette. Pas d’inquiétude non plus à avoir concernant la consommation, qui nous est apparue raisonnable, avec une moyenne tournant aux alentours des 6 l/100 km en cycle mixte.



Essai Volkswagen Touran : Budget

Essai Volkswagen Touran
La gamme est comprise entre 24.760€ et 39.730€.

En terme de budget, le Volkswagen Touran débute ses tarifs à partir de 24.760€ avec le moteur essence 1.2 TSI 120 et la finition d’entrée de gamme Trendline (Climatisation, Régulateur/limiteur, Radio, Bluetooth). Doté du TDI 150, la note passe à 32.700€ (second niveau Confortline, Antibrouillards, Freinage d’urgence, Climatisation auto, Allumage auto. des feux + capteur de pluie, Radars de stationnement av./ar., Écran tactile 6,5″) et 37.060€ avec notre finition Carat en comptant la DSG6 (Régulateur adaptatif, Ordinateur de bord, Park assist, GPS). Comptez 2.700€ de moins pour la version essence 2.0 TSI 150 (malus de 150€ inclu). Des tarifs qui placent le monospace dans la fourchette haute du segment. La liste des options est assez importante et certains équipements sont plutôt onéreux.

Essai Volkswagen Touran : Bilan

Ce nouveau Volkswagen Touran va à l’essentiel en proposant une habitabilité généreuse et de nombreux rangements. Si certains lui reprocherons son style trop sage, d’autres apprécieront le fait qu’il remplit parfaitement sa fonction de monospace tout en étant agréable à conduire.

Essai Volkswagen Touran : Nos photos

  • Volkswagen Touran TDI 150 Carat – Bleu Caraïbes métallisé

Cet article a 2 commentaires

  1. sahondra

    Le Picasso citroën a donné un sacré coup de vieux au Touran en puissance , confort, surtout AGREMENT de conduite inconnu dans un monospace et en plus….. moins cher

    1. Mozato

      Ayant essayé dernièrement les 2 modèles (7 places BVA versions hautes en puissances et en équipements) je me permets de ne pas être d’accord avec ce commentaire…
      Le Picasso est plus mou en comportement, plus pataud (plus grand pour 7 places), et après comparaison chiffrée par les concessions bordelaises, plus cher que le Touran à équipement comparable, avec en plus des possibilités sur le Touran qui n’existent pas sur le Picasso (toit vitré ouvrant par exemple qui est uniquement fixe sur le Picasso / régulateur véritablement actif, ce qui n’est pas le cas du Picasso).
      Question style, intérieur comme extérieur, c’est au goût de chacun et je ne me prononcerai donc pas.
      Je précise que je roule actuellement en Citroën, et je n’ais donc aucun à priori.
      Par contre il y a quelques jours Citroën a annoncé une remise à niveau de son Picasso au niveau style mais aussi et surtout au niveau des équipements, peut-être que cette nouvelle phase me fera revoir ma position si les prix n’augementent pas en conséquence !

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