Essai Lexus NX 300h 4WD F-Sport, salon roulant

Lexus NX 300h F-Sport

  • 197 ch, 8CV, 123 g/km CO²
  • Look hors du commun
  • Qualité de présentation
  • Habitabilité
  • Confort
  • Comportement routier
  • Finition F-Sport qui n'a que le look
  • Seuil de chargement
  • Tarif modèle : à partir de 40 090€
  • Tarif modèle à l'essai : à partir de 56 390€
Le constructeur premium japonais dégaine son nouveau SUV. Afin de rivaliser avec des concurrents qui carburent au diesel, il s’équipe d’un système hybride. Essai Lexus NX 300h.
Sommaire

Essai Lexus NX 300h : Présentation

Lexus NX 300h essai - Vivre AutoDernier né de chez Lexus, le NX rejoint le marché des SUV premium face aux BMW X3, Audi Q5 et Volvo XC60. Il se place en dessous du RX dans la gamme, ce dernier étant réservé à la catégorie au dessus. D’emblée on peut dire que le NX ne laisse pas indifférent. Et au vu des réactions des passants il ne joue pas dans la même cours que les SUV aux apparences plus classiques. Ses lignes anguleuses, dynamiques et sa grande bouche béante attire l’œil. Notre finition F-Sport ajoute des jantes anthracites de 18 pouces, une grille de calandre en nid d’abeille, une lame de pare-chocs avant et des coques de rétroviseurs en noir laqué. Si son style tape à l’œil peut freiner certains, son originalité le rend très exclusif et personnellement on est fan. Cette teinte blanc Arctique lui va à merveille. L’habitacle suit-il la même lignée ?

Essai Lexus NX 300h : À bord

Lexus NX 300h essai - Vivre AutoLe premier constat est sans appel, la finition est bien à la hauteur d’un véhicule premium. On retrouve l’esprit Lexus avec la console centrale à double étage mais avec un côté bien plus moderne en accord avec l’extérieur. Beaucoup d’éléments flatteurs sont présents dans cette finition F-Sport à commencer par de magnifiques sièges en cuir Grenat/Noir, des inserts en finition métal, un pédalier sport ajouré, des surpiqûres sur la planche de bord cuir et le pommeau du levier de vitesse. Le tableau de bord comprend deux compteurs dont le premier est scindé en trois parties (charge, eco, power) afin de nous informer sur le fonctionnement du système hybride et sa recharge. En mode sport, il passe au rouge et se transforme en compte-tours. Positionné sur la partie supérieure de la planche de bord, un écran de 8 pouces regroupe l’ensemble des fonctions. Il n’est pas tactile mais se pilote via un pavé tactile facile d’utilisation et ne nous oblige donc pas à quitter la route des yeux, un bon point.

Lexus NX 300h essai - Vivre AutoEn levant les yeux sur le pare-brise on découvre un affichage tête haute de qualité qui projette en permanence la vitesse mais aussi un graphique du système hybride ou bien le compte-tours et bien sûr le rappel de la navigation. Si l’alerte pré-collision s’enclenche, un message rouge apparaît avec l’indication « freinez! ». Ce HUD fait parti d’un pack facturé 2.200€ qui ajoute aussi les feux de route auto et le système d’aide au maintien dans la file. Pour le reste presque tout est de série, du moins sur notre finition. Comme le toit ouvrant par exemple, qui peut se transformer en toit panoramique fixe si vous cochez l’option gratuite, les sièges chauffants, le système Hifi Mark Levinson et ses 14 haut-parleurs (7.1) qui nous a conquis, le régulateur adaptatif, les optiques full LED… La finition supérieur ajoute les sièges ventilés, une vision 360° et une commande électrique pour la modularité des sièges arrière. Bref il y fait bon vire à bord de Lexus NX 300h essai - Vivre Autoce NX et l’ergonomie générale ne nous a pas fait défaut malgré les nombreuses commandes. Allez, on fera un reproche concernant la voix féminine du GPS, un peu déprimante. Côté rangements, les espaces sont multiples, de quoi loger une bouteille d’eau dans les contre-portes, on apprécie également la vaste boîte à gants, mais malheureusement elle n’est pas réfrigérée tout comme le compartiment sous l’accoudoir central. Ce dernier accueille un chargeur à induction pour smartphone, deux prises USB, une prise Jack et une prise 12 Volts. Entre cet accoudoir et le repose-main du pavé tactile on aperçoit une languette qui appelle notre curiosité, en fait il s’agit Lexus NX 300h essai - Vivre Autopetit logement dont son couvercle dispose d’un miroir de poche, Lexus à le sens du détail. On le constate aussi lorsque l’on s’approche du véhicule de nuit et que les poignées de portes s’éclairent où encore le volant et le siège conducteur qui se dégagent lors de l’accès ou à la sortie du véhicule. Enfin concernant l’habitabilité, le SUV nippon voit grand avec de l’espace à l’avant comme à l’arrière où les passagers disposent de sièges inclinables. En revanche, attention à la tête en accédant aux places arrière car elle sont positionnées en hauteur. Le hayon motorisé réglable en quatre degrés d’ouverture laisse place à un volume de chargement de 475 litres (1.600 litres banquette rabattue), c’est un peu moins que ses rivaux. Surprise en soulevant le plancher, pas de batterie mais un autre espace de 80 litres supplémentaires s’offre à nous. Malheureusement, le seuil de chargement est placé trop haut.



Essai Lexus NX 300h : Au volant

Lexus NX 300h essai - Vivre AutoProposé avec un 2,0l Turbo de 238 ch (NX 200t) ou en version hybride, le NX fait l’impasse sur le diesel, qui est le plus gros des ventes de SUV. Mais la technologie hybride issu de Toyota peut-elle rivaliser ? Techniquement, le NX 300h combine un moteur essence 2,5l de 155 ch à un bloc électrique de 143 ch. Notre modèle en quatre roues motrices dispose d’un troisième moteur électrique de 68 ch pour le train arrière. Le cumul des puissances atteint les 197 ch pour un 0 à 100 km/h réalisé en 9,2 secondes et une vitesse maximale de 180 km/h. Contact enclenché, on accélère et première remarque, le frein à main électrique est déjà retiré, appréciable, ceci n’oblige pas à le forcer au démarrage comme sur la plupart des modèles qui en disposent. Le volant à jante épaisse est très agréable à manier et on se sent comme dans un cocon. Premiers tours de roues en électrique en agglomération et en silence, lorsque le moteur essence se met en route il est à peine perfectible et audible à Lexus NX 300h essai - Vivre Autopartir de 50 km/h, soulignons l’excellente insonorisation du nippon. Il est donc possible de rouler environ 2 km en tout électrique avant que le bloc thermique s’enclenche à condition d’être très doux avec la pédale d’accélérateur et de ne pas dépasser les 45 km/h… La batterie se recharge dès lors que l’on lâche la pédale de droite et lors du freinage. Même si les moteurs combinés permettent de bonnes accélérations franches, le SUV manque de dynamisme, réservé plutôt à la version 2,0l Turbo. Non pas que son châssis ne soit pas sécurisant, la direction est précise, le freinage très efficace et les mouvements de caisse maîtrisés, mais la boîte à variation continue CVT et le poids ne font pas bon ménage malgré le mode Sport+ de la suspension pilotée (1.150€). Pourtant lorsque l’on prend le volant de cette finition F-Sport on dispose de toute l’instrumentation nécessaire, un accéléromètre des G latéraux et longitudinaux, un indicateur de l’angle de la direction, de la positon du papillon des gaz ou encore la pression hydraulique des freins. Avons-nous besoin de tout ça dans un SUV ? Mais l’atout majeure du NX 300h c’est son confort et c’est ce qu’on Lexus NX 300h essai - Vivre Autoattend le plus au volant de ce type de véhicule. Quel que soit le revêtement de la chaussée il soigne ses occupants. Mais encore une fois, les sièges de la finition F-Sport, agréables à l’œil et offrant un bon maintien, peuvent devenir compliqués pour le dos sur de longs trajets en raison de leur fermeté. Bref vous l’aurez compris, ce NX 300h nous invite à voyager paisiblement tout en profitant du salon roulant, un vrai SUV luxueux en somme. En terme de consommation, il est difficile d’établir des moyennes tant cela dépend de plusieurs facteurs. En agglomération, climatisation coupée nous avons réussi à obtenir 4 l/100 km mais sur le même parcours avec 30 degrés dehors et la climatisation en route, la moyenne a sensiblement grimpé vers les 8 l/100 km. Malgré tout, notre moyenne en mixte oscillait entre 6 et 7 l/100 km ce qui est pas mal au vue du gabarit. Le réservoir de 56 litres offre ainsi une autonomie raisonnable. Le système hybride prouve donc son réel intérêt à condition de ne pas effectuer que de la route.



Essai Lexus NX 300h : Budget

Le Lexus NX 300h débute ses tarifs à 40.090€ en deux roues motrices et 43.390€ en 4WD. Notre finition F-Sport est facturée 56.390€ (60.000€ avec options) mais le niveau du dessous Luxe à 49.390€ comprend l’essentiel des équipements.

Essai Lexus NX 300h : Bilan

Exclusif par son look, le Lexus NX 300h est une réussite sur le plan du confort en tous points de vue. Son association avec la technologie hybride de Toyota fonctionne parfaitement en ville comme sur route. La finition F-Sport apporte encore plus de dynamisme au SUV mais seulement pour le style.

Essai Lexus NX 300h : Nos photos

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