Essai DS 4 1,6l BlueHDi 120 : plus propre

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Commercialisée depuis 2011, la Citroën DS4 se fait appeler dorénavant DS4, depuis la séparation. Afin de la remettre au parfum, elle s’est offerte les deux derniers moteurs du groupe à savoir le 1,2 l PureTech 130 et le BlueHDi 120. Mais est-ce suffisant pour être toujours dans la course ?

Avec 110.000 unités vendues dans le monde depuis son lancement, la DS4 n’atteint pas les espérances du constructeur en terme de volume de ventes mais ce n’est pas pour autant un échec. Face à de nombreuses concurrentes fraîchement sorties des bacs, la compacte doit tout mettre en oeuvre pour tenir le coup. Pour l’instant, elle ne passe pas par la case lifting mais elle devrait avoir droit prochainement à un restylage façon DS5, l’histoire d’enlever les chevrons. A mi- chemin entre un crossover, un coupé et une berline compact, la DS4 affiche un style qui attire toujours notre curiosité. Pour ce nouveau cru, l’offre de personnalisation s’est enrichie avec la possibilité d’opter pour une couleur présente sur le toit, le béquet et les coques de rétroviseurs parmi les quatre teintes, Orange Tourmaline, Bleu Virtuel, Whisper et un Noir Perla Nera qui habille notre modèle d’essai en Gris Aluminium. Globalement, la française est toujours aussi séduisante malgré ses quatre ans d’existence.

L’habitacle de la DS4 est toujours aussi bien fini avec d’excellents matériaux. Mention spéciale pour les sièges en cuir avec confection bracelet qui font leur effet, tout comme le prix : 2.810€ ! La position de conduite surélevée est excellente et la prise en main est bonne. Cependant le volant parait imposant du fait qu’il regroupe trop de commandes. On en regrette presque les anciens commodos sous le volant du groupe PSA qui n’obligeait pas le conducteur à quitter la route des yeux. On apprécie quelques petits détails, comme la lampe torche dans le coffre, le bac réfrigérant, la trappe à ski et le pare-brise panoramique qui offre beaucoup de luminosité ! Au chapitre des équipements, la compacte est plutôt bien dotée, la finition Sport Chic (second niveau) se pare du nécessaire : climatisation auto bi-zone, allumage auto des feux, détecteur de pluie, volant et pommeau de vitesse en cuir, aide au stationnement arrière, régulateur/limitateur de vitesse, Bluetooth et USB, prise 12V, vitres arrière surteintées… On note l’apparition de nouveaux équipements, comme le siège conducteur massant à réglage lombaire électrique de série, l’accès et le démarrage sans clé (400€) et le nouvel écran multimédia tactile de 7 pouces. Mais la DS4 conserve ses points faibles, pas de jauge de température moteur, une habitabilité aux places arrière réduite, des vitres arrières fixes, l’absence de poignée de maintien, et un coffre qui offre un volume de chargement de 359 litres, peut mieux faire !

Avec une gamme de huit moteurs allant de 90 ch à 200 ch. Notre choix s’est porté sur le dernier moteur Diesel BlueHDi 120, qui devrait représenter une bonne partie des ventes. Ce bloc d’une cylindrée de 1.560 cm3 répond aux normes Euro6 et vient remplacer le e-HDi 115, qui reste au catalogue. Il développe 120 ch à 3.500 tr/mn et un couple de 300 Nm à 1.750 tr/mn. Techniquement, il se compose d’un catalyseur SCR au niveau du FAP, ce qui permet un traitement des gaz d’échappement plus rapide. Les particules d’azote sont alors transformés en vapeur d’eau et en azote à l’aide d’un additif. Cette technologie détruit jusqu’à 99% des particules ! Plutôt disponible avec son couple important, ce moteur anime la DS4 avec brio et se montre largement suffisant. Cependant les rapports de boîte sont assez longs et il faudra jouer du levier dans certaines circonstances. Ce BlueHDi affiche des consommations raisonnables, avec un peu moins de 6l/100 km retenu, similaire au e-HDi. Autre précision, le stop&start à alterno-démarreur est remplacé par une version plus basique. Il est toujours discret et rapide mais il ne s’enclenche plus lors des décélérations. Haute sur patte, la DS4 se montre plus ferme qu’une C4, attention en monte 18 pouces, mais pour autant convaincante quant aux liaisons au sol. Le comportement routier est sain, avec un châssis accroché à la route et un freinage des plus sécurisant.

La DS4 BlueHDi 120 est plus chère de 600€ par rapport au e-HDi 115. Ses tarifs débutent à partir de 26.500€ en finition de base Chic.

 Conclusion

Malgré ses quatre ans, la DS4 est toujours agréable à regarder, son style n’a pas vieilli. Malheureusement, la concurrence est rude avec des véhicules plus légers et encore mieux équipés. Mais si vous êtes fan de son look, elle dispose encore d’atouts pour être agréable au quotidien. Le moteur BlueHDi 120, bien plus propre que le e-HDi 115 offre un bon agrément mais ne se démarque pas plus que ce dernier.

 

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