Essai Mercedes Classe E Cabriolet 250 CGI

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Dernière sortie dans la série des E, la Mercedes Classe E Cabriolet est constituée de quatre vraies places et d’une capote en toile. Essai de la version essence 250 CGI de 204 ch.

 Afin de simplifier la gamme, Mercedes a baptisé le remplaçant de son CLK : Classe E cabriolet. Rare cabriolet quatre places bénéficiant d’une capote en toile, cette déclinaison utilise un peu de Classe C (plateforme) et de Classe E au point de vue technique. Long de 4,7 mètres ce cabriolet en impose tout en gardant une certaine fluidité de part ses lignes et l’apparence d’un coupé se dégage lorsque la capote est en place. Cette dernière a été soignée par la marque, avec une épaisseur de 28 mm. L’ouverture peut être effectuée en roulant jusqu’à 40 km/h, un vrai plus, d’autant que la manœuvre ne réclame que 22 secondes. Les couleurs proposées sont noire, bleu, rouge, ou beige foncé. De profil, la ligne est plongeante, avec un passage de roue arrière très marqué comme sur le reste de la gamme Classe E. Enfin, petit détail, contrairement à la berline Classe E, l’étoile se loge au centre de la calandre. Globalement ce cabriolet se traduit par un certain dynamisme et un statut très haut de gamme !

Au point de vue confort, la E Cabriolet est parfaite. D’entrée de jeu lorsque vous vous installez à bord la ceinture se tend automatiquement vers vous grâce à un bras automatisé. Les sièges sont très agréables, avec un maintien et un moelleux réussi. De nombreux réglages électriques vous aident à trouver une position de conduite idéale, au millimètre près ! L’ambiance intérieure se veut raffinée et sportive, on retrouve un combiné d’instrumentation ton argent, des inserts décoratifs en aluminium sur la planche de bord, ainsi qu’un pédalier en aluminium. La qualité de finition et d’assemblage est tout simplement excellente. La boîte à gants et les vide-poches sont recouverts de feutrine pour éviter les bruits parasites. Les plastiques sont moussés jusqu’en bas de la planche de bord et des contre-portes. La commande d’ouverture et fermeture de la capote est intégrée harmonieusement dans un petit espace fermé. L’ergonomie ne suscite aucune critique grâce à des commandes accessibles et bien disposées. Il faut juste s’habituer à la disposition de la commande du régulateur de vitesse placée à proximité de celle du clignotant. Du coup la confusion peut s’opérer entre ces deux commandes lors de la manipulation. Le volant AMG offre une excellente prise en main et intègre différentes commandes, telles que le téléphone, les commandes audio et l’ordinateur de bord. Le GPS se montre d’une grande précision et le délai de calcul des itinéraires est très rapide. La molette de sélection du menu située entre les deux sièges avant s’avère en outre ergonomique et facile d’utilisation. L’interface est relativement conviviale et la qualité du graphisme est très agréable tout comme la taille de l’écran. Dommage que les zones à risques (radars, dangers) ne soient pas signalées. Deux équipements améliorent le confort des occupants lorsqu’ils souhaitent rouler les cheveux au vent, ou presque. Tout d’abord l’Aircap, autrement dit une sorte de déflecteur qui se déploie électriquement au niveau de la partie supérieure du pare-brise par une simple impulsion du conducteur. Ce système est complété par un saute-vent placé entre les appuie-têtes arrière qui fonctionne également électriquement. Ce dispositif a pour mission de conserver une température agréable pour les quatre passagers et les préserve de tous remous d’air. La mise en place d’un filet anti remoud devient alors superflue. Enfin, l’airscarf consiste en des buses d’air chaud au niveau des appuie-têtes avant. L’air forme ainsi une écharpe d’air chaud, qui permettra d’éviter de prendre froid à la nuque en intersaison. Les places arrière offrent un espace aux jambes confortable, seule la garde au toit manque un peu de générosité. Le coffre offre une contenance de 300 à 390 dm3 ce qui ne situe pas ce cabriolet dans les meilleurs élèves de sa catégorie. Ainsi les bagages auront du mal à trouver leur place, surtout les valises volumineuses.

Ce n’est pas moins de huit moteurs qui sont proposés à l’achat pour ce cabriolet ! Nous nous sommes intéressés au 250 CGI et contrairement à ce qui vient instinctivement à l’esprit, nous ne sommes en présence que d’un 1,8 l essence à injection directe. Il s’agit en outre d’un 4 cylindres de 1 796 cm3 qui développe une puissance de 204 Ch à 5 500 tr/min et un couple de 310 Nm de 1 400 à 2 800 tr/min. Les 204 ch se démènent plutôt bien pour déplacer ce cabriolet de près d’1,7 tonne. Il se révèle onctueux dès les plus bas régimes tout en offrant assez d’allonge. Les performances sont tout à fait honorables pour une auto de ce rang, avec une vitesse de pointe communiquée à 240 kmAgréable et performant, ce moteur est associé à une boîte automatique 7 rapports. Baptisée 7G-Tronic elle se montre douce et réactive et dispose même de palettes au volant permettant au conducteur de passer les vitesses promptement. Le pack dynamique en option offre un mode Confort et un mode Sport./h et le 0 à 100 abattu en 7,8 secondes. L’agrément général reste donc de très bon aloi en utilisation quotidienne et pour rouler paisiblement au volant d’un cabriolet. Sur un parcours routier nous avons réalisé une consommation moyenne de 7,8 l/100 km, en ville la moyenne avoisinait les 10 l/100 km. Au chapitre confort, notre version d’essai étant équipée du Pack AMG (jantes de 18 pouces) absorbe les inégalités de la route proprement. Le châssis résiste aux accélérations franches et sur les routes sinueuses, le bilan est excellent, la direction est parfaitement centrée et agréablement consistante, ce qui contribue à mettre le conducteur rapidement à l’aise. Quand au freinage, nous apprécions son mordant et son endurance. La Classe E Cabriolet n’est pas donnée. Facturée 52 600€ en 250 CGI il faudra débourser encore plus si vous souhaitez bénéficier des équipements cités dans l’article. L’Aircap, l’Airscarf, les Xénons, la caméra de recul, le GPS, les palettes au volant… mais également les aides à la conduite, avertisseur d’angle mort, régulateur de vitesse adaptatif, avertisseur de franchissement de ligne. Les tarifs sont plus chers que ceux de sa principale rivale : l’Audi A5 Cabriolet. Le programme BlueEfficiency dont bénéficie cette version 250 CGI situe le rejet de Co2 à 190 g/km et ne permet pas d’échapper au malus de 750 euros.

Conclusion

Rouler au volant d’un cabriolet c’est toujours agréable, mais lorsque les inconvénients d’un toit articulé sont effacés c’est encore mieux. Cette Mercedes Classe E Cabriolet est appréciable aux quatre saisons. Le moteur 250 CGI est à l’aise en toutes circonstances, idéal pour les balades, même à quatre !

 


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