Essai Renault Twingo Gordini

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Premier modèle à recevoir le label Gordini, la Renault Twingo Gordini se décline en deux versions, diesel et essence. Nous nous sommes intéressés à la motorisation 1.6 l 16V de 133 ch pour voir si le mythe est ressuscité.

vivre-auto-renault-twingo-gordini-essai-25Préparateur des années 60, Amédée Gordini transforme en 1965 la Renault 8 en voiture sportive. Cinquante ans après, Renault souhaite faire renaitre le mythe avec des séries spéciales Gordini, Twingo, Clio et Wind bénéficiant ainsi de ce clin d’œil. Extérieurement similaire à la version R.S., la Twingo Gordini se pare des deux bandes blanches légendaires parcourant du capot à la malle arrière. Quatre couleurs sont disponibles au catalogue, noir Nacré, rouge Vif, blanc Glacier ou bleu Malte comme sur notre version. L’aileron, les compteurs d’antibrouillards et les coques de rétro sont peints en blanc. De jolies jantes 17 pouces bleues diamantées renforcent le côté sportif. Enfin les sigles R.S. et Gordini sont apposés sur la carrosserie. Ce look Gordini permet à la Twingo de se faire remarquer, comme ce fut le cas à l’époque avec la mythique R8 !

Comme pour l’extérieur, l’habitacle de cette version reprend les codes de la Twingo R.S. mais se différencie par plusieurs éléments toujours aux couleurs de Gordini. Tout d’abord avec l’adoption en série d’une sellerie cuir noir et bleu siglée. On retrouve aussi des médaillons bleus sur les portes, et des surtapis badgés vivre-auto-renault-twingo-gordini-essai-35Gordini. Le volant bi-tons hérite des deux bandes blanches et juste au dessus le compte-tours est spécifique avec une zone bleue et non rouge. Le levier de vitesse dispose d’un soufflet ton bleu et d’un pommeau en alu, comme le pédalier. La casquette de planche de bord est en cuir et la console centrale en noir brillant. Enfin petit détail qui nous rappelle que nous sommes en présence d’une série spéciale, une plaque numérotée est apposée à côté de la prise 12 volts. Un toit ouvrant en verre est disponible en option pour 700€. La position de conduite est haute et certains devront s’adapter au volant inclinable uniquement en hauteur. L’ergonomie ne souffre d’aucun reproche, hormis un temps d’adaptation pour ce qui est des commandes audio sous le volant. Le Radiosat CD MP3 associé au Plug&Music vous permet d’écouter vos musiques par le biais d’une clé USB, d’un Ipod ou par streaming Bluetooth. De la place il y en a ! Cette citadine peut accueillir quatre personnes et dans le confort. A l’arrière, deux sièges individuels peuvent coulisser en longueur individuellement, des adultes peuvent s’y installer sans problème. Côté coffre, avec un volume de chargement de 230 litres, c’est très bien pour la catégorie. Il peut même s’étendre jusqu’à 900 litres grâce aux sièges arrière qui peuvent se rabattre en portefeuille.

vivre-auto-renault-twingo-gordini-essai-03La série spéciale Gordini est proposée en version Diesel dCi 85 ch et en R.S. avec un moteur atmosphérique essence. L’intérêt du dCi sur une voiture à l’allure sportive étant limité nous avons opté pour le quatre cylindres 1,6 l de 133 ch pour notre essai. Avec une puissance de 133 ch à 6 700 tr/mn et un couple de 160 Nm à 4 400 tr/mn, le moteur est linéaire jusqu’à 5 000 tr/mn et ne demande qu’à monter dans les tours pour donner le meilleur de lui-même. Le rythme s’accélère pour aller chercher les 7 000 tr/mn, où la sonorité est alors agréable à entendre. Un son plutôt rauque, qui en revanche devient vite pesant lorsque vous roulez sur autoroute. La Twingo c’est pour la ville. Facile d’utilisation à l’usage, le moteur se montre souple en agglomération. La commande de boîte est précise avec des rapports qui se verrouillent parfaitement. Nous avons relevé des consommations moyennes oscillant entre 8 et 9 l/100 km, ce qui se rapproche des chiffres constructeurs. Abaissée de 10 mm à la base la Twingo Gordini peut bénéficier pour 450€ de l’option « châssis cup » (- 14 mm) qui renforce l’efficacité et le comportement de l’auto. Les suspensions sont fermes, avec très peu de roulis, la voiture est collée à la route. Pour faire virer l’arrière, il faut déconnecter l’ESP livré en série, si vous trouver la commande dissimulée derrière le volant sur sa droite. Avec un tel châssis on regrette que le moteur ne soit pas plus puissant car le potentiel est là !

Prenez une Twingo R.S., rajoutez 1 600€ et vous obtenez la Gordini. Il faut donc débourser 17 900€ pour s’offrir cette série spéciale. Par rapport à la concurrence, une Fiat 500 Abarth se vend 18 800€. Avec un rejet de 159 g de CO2/ km, un malus de 750€ est réclamé à l’achat. En terme d’équipement, la dotation en série comprend la climatisation, l’ESP, l’autoradio MP3 Bluetooth, la sellerie cuir et les jantes 17 pouces.

Conclusion

La Twingo Gordini conserve les atouts de la R.S. avec une personnalité en plus. Dommage que Renault n’est pas fait évoluer techniquement la voiture qui possède un vrai potentiel sur la route. Certains regrettent que la marque ait réduit Gordini à une simple série spéciale. Elle n’en reste pas moins une petite citadine plaisante à conduire.

 

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