Essai Ford Kuga TDCi 163

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A mi-chemin entre un 4×4 et un monospace, le Ford Kuga semble bien jouer dans la cour des grands. Pendant deux ans, un seul moteur diesel de 136 ch était proposé, mais depuis le printemps dernier le crossover adopte les nouvelles motorisations 2.0 TDCi Euro V en versions 140 et 163 ch. De plus, la transmission à double embrayage PowerShift vient se greffer dans la gamme.

vivre-auto-ford-kuga-tdci-163-essai-06Le Kinetic Design se retrouve désormais dans tous les nouveaux modèles de Ford. Avec des lignes tendues et musclées, le Kuga opte pour une personnalité exclusive qui le rend immédiatement reconnaissable. Avec un empattement de 2 690 mm, le Kuga est assez compact et les porte-à-faux avant et arrière sont courts. La face avant est reprise des autres modèles, avec une grille de calandre trapézoïdale et de larges projecteurs étirés vers l’arrière. Le capot moteur au double bossage offre une touche d’agressivité à l’ensemble. La ligne de ceinture de caisse est haute et des barres de toit en aluminium brossé viennent coiffer la ligne de toit. Les passages de roues sont fortement marqués et des prises d’air sont greffées sur les ailes avant. De plus les vitres de custodes arrière sont inversées, soulignant ainsi l’aspect dynamique. La poupe dégage une certaine sportivité, notamment avec son bouclier massif, et ses deux sorties d’échappement provenant d’un extracteur en aluminium. Ce dernier n’est disponible qu’avec l’option « Kit Ford Individual » à 2 800€ qui comprend également le bouclier arrière couleur carrosserie, la grille de calandre avant inférieure spécifique avec entourage au contour couleur chrome, les protections de passages de roue et les jupes latérales couleur carrosserie, les moulures de protection latérales couleur argent et l’aide au stationnement arrière. Notre modèle est doté en plus du becquet « hautes performances » facturé 300€ en option. Séduisant sous tous les angles, le Ford Kuga bénéficie d’une personnalité très affirmée qui le démarque ainsi de ses concurrents.

vivre-auto-ford-kuga-tdci-163-essai-10Même si le Kuga joue la carte du style avec sa forte personnalité extérieure, l’intérieur hérite quand à lui de la planche de bord de l’ancien C-Max. Les matériaux sont de bonne qualité, Celle-ci reste bien dessinée et agréable à l’œil. Encore une fois la sportivité est mise en avant, avec l’emploi du gris aluminium sur la console centrale, les poignées de portes et sur le volant quatre branches. Notre version dispose d’un nouveau coloris « Electric White » métallisé, original, mais pas à notre goût. Tout comme le frein à main, pas spécialement joli. En dehors de ça l’ambiance à bord est plaisante et les assemblages ne souffrent d’aucun reproche. Les sièges offrent un bon maintien et la position de conduite haute est bonne, presque comme dans une berline. Cela profite à la visibilité, d’autant plus que le conducteur aperçoit le capot moteur. Proposé en deux finitions Trend, et Titanium le Ford Kuga ne plaisante pas à propos des équipements. Notre version d’essai Titanium disposait d’une dotation pour le moins pléthorique, telle que : pommeau de levier de vitesse gainé de cuir, essuie-glaces et éclairage automatiques, rétroviseur électro-chromique, climatisation automatique bizone, régulateur de vitesse, prise USB, vitres teintées et jantes en alliage de 17 pouces. Le SUV bénéficie également d’options telles que le toit panoramique fixe (550 €), les projecteurs Bi-xénon (720 €), une caméra de recul (440 €), le pare-brise chauffant (300 €), les sièges chauffants (150 €), les rétroviseurs extérieurs électriques (150 €), la prise de courant 230V (115 €)… Le toit panoramique offre de la luminosité dans l’habitacle, mais le velum, en plus de ne pas être proposé électriquement, oblige de monter à l’arrière du véhicule pour l’ouvrir ou le fermer complètement. Peu pratique lorsque vous êtes seul à bord. Le GPS est bien adapté, avec un écran tactile et le guidage ne pose aucun problème. L’ensemble des commandes tombe aisément sous la main, l’ergonomie est un point fort. Le système d’ouverture et démarrage sans clé est un vrai bonheur à l’usage. Enfin vivre-auto-ford-kuga-tdci-163-essai-33la caméra de recul facilite grandement les manœuvres de jour comme de nuit. L’espace à bord est légèrement inférieur au C-Max. L‘habitabilité arrière est très moyenne, la garde au toit, l’espace aux jambes et aux coudes sont réduits. Nous avons trouvé l’accès aux places peu pratique, et l’assise plutôt haute. Les passagers arrière pourront toutefois profiter du toit panoramique, mais également bénéficier d’une prise 230 volts et des tablettes type aviation. Le coffre offre un volume de chargement variant de 410 à 1 405 litres lorsque l’on replie la banquette arrière, celle-ci étant fractionnable asymétriquement et permet d’obtenir une surface totalement plane. La manipulation reste simple. A noter que la présence d’une roue de secours à la place du kit anti-crevaison retire 50 litres. Moins logeable que ses principaux concurrents qui pour certains offrent une banquette coulissante, le coffre se rattrape avec son accès plutôt aisé, grâce notamment aux deux parties ouvrables, totale ou partielle.

vivre-auto-ford-kuga-tdci-163-essai-26Ford propose depuis le printemps un nouveau bloc 2.0 litres turbo Diesel disponible en deux niveaux de puissance. Une version 140 ch, remplaçant le 136 ch, et une seconde de 163 ch. Conçu en collaboration avec le groupe PSA le TDCi (ou HDi) 163 équipe plusieurs modèles aujourd’hui, dont notre Kuga. Dès les premiers tours de roues, on constate un véritable confort acoustique. Ce silence à bord ne cache en rien les capacités du moteur. En effet il s’avère être très réactif et disponible. La puissance maximale est atteinte à 3 750 tr/mn, son couple de 340 Nm est disponible dès 2 000 tr/mn. Très souple et vif à la fois, il est très plaisant à conduire. Les 1 672 kg du crossover sont déplacés sans encombre, et les reprises sont bonnes. Ce moteur s’allie avec réussite à la boîte Powershift. Cette transmission automatique est dotée de deux embrayages, chacun est destiné aux rapports pairs ou impairs, ce qui se traduit par des passages de rapports très discrets et plutôt rapides. Le mode séquentiel ne sera utile qu’en cas de rétrogradage forcé ou sur routes enneigées. Notons que la commande est logique puisqu’il faut tirer le levier pour passer un rapport, et pousser pour rétrograder, ce qui est rare vivre-auto-ford-kuga-tdci-163-essai-02aujourd’hui sur les boîtes automatiques. Hors des sentiers battus, le Kuga s’en sort plutôt bien, et même s’il n’y a pas énormément de débattement, il est possible de réaliser du croisement de pont par exemple. Nous ne sommes pas en présence d’un vrai franchisseur, mais d’un véhicule pouvant emprunter des chemins difficiles. Le freinage se montre très endurant, la direction est souple et précise. A bord le confort est de rigueur, malgré des suspensions un peu fermes. Chaussé de série en 17 pouces, le Kuga est stable et rassurant. Les trains roulants efficaces réalisent un bon compromis entre confort et tenue de route. Toutefois si vous optez pour l’option jantes alliage 19 pouces, la tenue de route peut-être légèrement dégradée sur route humide, sans pour autant comporter de risque important.

vivre-auto-ford-kuga-tdci-163-essai-40L’offre Diesel 163 ch n’est disponible qu’en quatre roues motrices et uniquement avec la finition Titanium tarifée 31 350€. Si vous optez pour la boîte automatique, ajoutez 1 400€ supplémentaire. Le prix d’achat est correct dans l’ensemble au vu de la puissance et du nombre d’équipements. Les options proposées ne sont pas indispensables, et les prix plutôt contenus. Par rapport à la concurrence, un Volkswagen Tiguan Sportline sera plus chère de presque 2 000€ à équipements équivalents. Les chiffres donnés par le constructeur concernant la consommation sont plutôt proches de la réalité. Durant notre essai nous avons réalisé une moyenne de 8l/100 km en agglomération (annoncé à 8,5l) et de 6,5 l/100 km sur route (extra urbain : 5,8l / mixte : 6,8l). L’ensemble reste raisonnable compte-tenu de la transmission intégrale, et de la boîte de vitesse automatique. Enfin, les rejets de CO² entraînent un malus de 750€ lors de la mise en circulation.

Conclusion

Le Kuga est le premier 4×4 conçu et réalisé entièrement par Ford Europe. On peut dire que c’est une réussite, aussi bien sur le plan esthétique que le comportement routier. Ce crossover est à mi-chemin entre le monospace et le SUV. Seul regret un manque d’espace à bord pour les passagers arrière.

 

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